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FIN DE LA GREVE DE LA FAIM
DES FAMILLES DES DISPARUS ET DES VICTIMES DE LA
DISPARITION AU MAROC
Les familles affirment que leur lutte va continuer et s’intensifier
Les familles des disparus
et des victimes de la disparition forcée au Maroc ont été donc en grève de la
faim les vendredi 23 et samedi 24 mars 2001, au titre d’avertissement, pour
exiger :
-
la libération des
disparus encore vivants
-
la restitution des dépouilles à leurs familles
Les
familles ont reçu un large soutien de la part des organisations de défense des
droits de l’homme, des partits politiques et de nombreuses personnalités.
Les
familles ont également apprécie la présence en guise de soutien des
représentants de l’OADP (BEN SAID), de ANNAHJ ADDIMOCRATI (EL HARIF), du PADS,
de l’AMDH et de la présence de Mes
BARRADA, BEN AMROU et de M. BENNANI.
Les
familles ont reçu également plusieurs communiqués de soutien de différents pays
étrangers émanant d’ONG ou d’associations marocaines de défense des droits de
l’homme à l’étranger telles que L’ASDHOM et l’AMBDH.
La
fin de la grève de la faim a été annoncée le samedi 24 mars 2001 à 19h en
présence de plus d’une centaine de personnes. A cette occasion les familles ont
affirmé, à travers leur comité de coordination, que :
-
la grève du 23 et 24
mars 2001 était une drève d’avertissement
-
les familles
attendent maintenant des actes concrets de la part des autorités marocaine en
libérant les disparus encore vivants et la restitution des dépouilles à leurs
familles
-
les familles n’ont
rien à négocier et ne négocieront jamais la libération des vivants et la
restitution des corps de leurs morts
-
les familles sont
décidées à continuer la luttes par tous les moyens y compris une grève de la
faim illimitée si leurs revendications ne sont pas satisfaites
-
les familles
appellent toutes les organisations de défense de droits de l’homme, politiques,
et de la société civile à intensifier leurs soutiens et leurs vigilances
Les
familles remercient vivement tous ceux et toutes celles qui les ont soutenus et
leurs demandent de rester mobiliser car ce combat est appelé à s’intensifier.